11 SIGNES QUI INDIQUENT QUE VOUS SOUFFREZ DE TROUBLES DÉPRESSIFS MAJEURS

L’article a été écrit par la psychothérapeute Annie Wright.

Par exemple, si je devais vous demander de décrire une personne déprimée, à quoi penseriez-vous ?

À quelqu’un qui a du mal à sortir du lit tous les jours ? À quelqu’un qui est isolé de ses amis et qui dort 10 ou 12 heures par jour ? À quelqu’un qui ne peut pas arrêter de pleurer ?

Ou, penseriez-vous à un adulte, diplômé d’une grande université, vivant dans une grande ville, avec un bon travail, un bon groupe d’amis, mais qui se réveille chaque matin avec un sentiment d’anxiété et une pression intériorisée ?

Et imagineriez-vous cette collègue souriante, compétente et amicale qui semble toujours aller bien, mais qui secrètement, a l’impression d’avoir tout ratée ?

Vous n’allez surement pas les imaginer. Et pourtant, chacun d’entre eux pourrait être un exemple parfait de quelqu’un qui souffre de troubles dépressifs majeurs.

Épinglez l’image ci-dessous dans l’un de vos tableaux Pinterest pour toujours l’avoir avec vous au besoin.

 

La chose la plus délicate à propos des troubles dépressifs majeurs est qu’ils sont difficiles à repérer, car les personnes qui en souffrent semblent de l’extérieur, aller bien.




Voici 10 symptômes qui indiquent que vous souffrez de troubles dépressifs majeurs.

 

1er symptôme : des difficultés à éprouver de la joie.

Avec des troubles dépressifs majeurs, toutes ces choses qui vous apportaient du plaisir – que ce soit votre cours de yoga préféré ou des sorties avec vos copines – ne vous apportent plus de joie. 

Vous pouvez les ressentir comme des fardeaux ou des événements que vous voulez éviter, car cela ressemble plus à un effort qu’à un soutien.

 

2ème symptôme : Critique implacable – de soi et des autres.

Vous avez tendance à vous critiquer et à critiquer les autres. En fait, vous avez tendance à critiquer le monde en général. 

Vous pensez avoir tout raté, vous pensez que votre patron est un idiot, que votre conjoint est la plus irritante qui existe…bref que la vie est nul.

Ce schéma de pensée chroniquement négatif, c’est quelque chose que malheureusement vous ne pouvez pas désactiver.

 

3ème symptôme :  Le doute constant de soi

Vous avez tendance à toujours vous remettre en question. Est-ce le bon boulot pour moi ? Est-ce le bon partenaire ? Est-ce que j’ai fait les bons choix ?  

Ce type de doute constant peut être situationnel ou omniprésent, mais c’est quelque chose que vous ne pouvez pas surmonter.

 

 4ème symptôme :  Manque d’énergie 

Pour vous, une journée c’est comme gravir une montagne avec un sac à dos rempli de cailloux, c’est éreintant.

Si vous avez l’impression de ne pas avoir assez d’énergie mentale, émotionnelle et physique pour gérer votre vie, c’est peut-être un signe de troubles dépressifs majeurs. 





5ème symptôme : Irritabilité ou colère excessive.  

Si vous vous surprenez à vous énerver pour de petites choses :

  • votre partenaire vous dit quelque chose de travers,
  • votre collègue vous a fait une mauvaise réflexion,
  • votre enfant a brisé votre tasse de café,

C’est peut-être un signe révélateur.

 

6ème symptôme : Les petites choses se ressentent comme des choses énormes.

Si vous vous sentez dépassé ou fortement stressé par un événement (un ami qui annule les plans de week-end, des sacs de course qui se déchirent…) et que vous agissez comme si c’était la fin du monde – stress disproportionné par rapport à l’événement lui-même –  il s’agit peut-être d’un signe de troubles dépressifs majeurs.

 

7ème symptôme : Sentiments de culpabilité et d’inquiétude pour le passé et le futur.

Vous vous inquiétez de savoir si vous avez choisi la bonne option de carrière au lycée, vous vous demandez si ce programme d’études est fait pour vous, vous vous inquiétez de rembourser tous vos prêts…bref, vous vous inquiétez.

C’est normal d’avoir tous ces soucis de temps en temps, mais si ces sentiments de culpabilité et d’inquiétude à propos de votre passé et de votre futur sont omniprésents et dominants, c’est peut-être un peu plus que de l’inquiétude “normale”.

 

8ème symptôme : Tristesse généralisée.

Si vous ressentez un sentiment généralisé de tristesse et que vous ne pouvez pas en identifier la cause ; ou si vous ressentez un sentiment de désespoir, cela pourrait être un indicateur.




9ème symptôme : Chercher la perfection.

Celui-ci n’est pas facile. Dans un sens, notre société tolère le perfectionnisme – avoir des bonnes notes, décrocher un travail incroyable, etc. 

Mais le perfectionnisme a aussi un côté obscur, où l’effort se transforme en exigences irréalistes envers soi-même, vous causant des souffrances.

 

10ème symptôme : Incapacité à se reposer et à se détendre. 

Si vous vous sentez obligé de nettoyer, de ranger et d’organiser votre maison après une dure journée de travail, avant même de songer à vous reposer – ou si vous n’arrivez pas à vous détendre, à cause de vos pensées négatives, vous souffrez peut-être de troubles dépressifs majeurs. 

 

11ème symptôme : Se tourner un peu trop vers vos stratégies d’adaptation.

À titre d’exemple, des mécanismes d’adaptation peuvent être des substances ou des comportements tels que l’alcool, les drogues, les jeux, les films, etc… une façon d’échapper à la réalité.

 

Que risque-t-on ?

Nous avons tous une image inconsciente de ce à quoi ressemble une personne dépressive.

Comprenez que cette image intériorisée de quelqu’un qui ne peut pas sortir du lit, qui ne peut pas garder un emploi et qui a des idées suicidaires, n’est pas forcément la bonne.

Beaucoup de personnes ne veulent pas se voir comme déprimées. Et cela peut être un problème. Il existe un ensemble de risques pour quelqu’un qui souffre de troubles dépressifs majeurs.




Vous volez sous le radar. Vous et vos proches doutez de la gravité de ce que vous pouvez affronter intérieurement parce que, après tout, votre vie semble toujours très stable vue de l’extérieur.

Les troubles dépressifs majeurs ne sont pas seulement une mauvaise attitude. Ce type de dépression, c’est un trouble biologique et psychologique qui nécessite un traitement adéquat et cliniquement approprié. 

En général, plus vous tenterez de vous débrouiller par vous-même, plus les symptômes seront présents.

Par exemple, si elle n’est pas traitée, ce type de dépression peut potentiellement se transformer en épisodes dépressifs.

 

Que faire ?

Bien qu’il n’y ait pas une seule et unique raison à l’apparition des troubles dépressifs majeurs, et qu’il n’y ait pas nécessairement un moyen de les éviter, il existe plusieurs moyens pour les gérer.

La Psychothérapie  et/ou des médicaments.

En fait, selon un article de ” The Canadian Psychological Association “,

“La psychothérapie est aussi efficace que les médicaments dans le traitement de la dépression et est plus efficace que les médicaments pour prévenir les rechutes. Pour certains patients, la combinaison de la psychothérapie et des médicaments sera plus bénéfique que l’un ou l’autre de ces traitements. “

Donc, si vous vous reconnaissez dans cet article, je vous encourage fortement à consulter un thérapeute  et/ou à parler à votre médecin ou votre psychiatre des options de traitement qui s’offrent à vous.

 

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J’espère que ces astuces vous ont plu. Si vous avez d’autres astuces à partager, n’hésitez pas à les mettre dans les commentaires ci-dessous. 

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8 commentaires
  1. Anonyme dit

    bonsoir, tout comme vous,je souffre de dépression,cette fois si, elle est un peu plus forte que la première ,que j’ai eu ,il y a un peu plus de 15 ans.Ne plus avoir de plaisir à faire les choses que j’aimais faire avant,et une très grosse fatigue; la première fois après des mois de souffrance ,je me suis tournée vers des médecines douces .je me cherchais je ne comprenais pas ce qui m’arrivais ,je cherchais un sens à ma vie et puis petit à petit ma façon de penser changeais je me tournais vers des choses plus simple de la vie . Et puis le temps a passé, j’ai fais des choix de vie qui ne me convenait pas toujours,et puis après quelques années, J’avais beaucoup de problème de santé avant que je craque physiquement et psychologiquement. en avril 2018 on m’a diagnostiqué une dépression Quand, ma 2 eme dépression est arrivée,j étais assez perdu, je pensais qu’avec tout le travail que j’avais fait la première fois , j’étais guérie.Arrêtée pendant 3 mois ,et je suis à mi temps aujourd’hui ,je me relève petit à petit.
    Même si je reste très fragile ce que j’ai appris de ces dépression , c’est qu’a chaque fois que j’ai persisté à choisir des chemins de vie personnel et professionnel qui ne me convenait pas , j’ai eu des problèmes de santé et des dépressions
    parfois on préfère choisir un poste un peu mieux payé mais que l’on apprécie pas ,il y a des tas des raisons de se perdre en chemin l’égo , la rancune ect …..,
    je vous souhaite à tous beaucoup de courage

  2. mohand dit

    La vie est faite de hauts et de bas. Nous avons tous traverse des moments très dures et connu des déceptions. Mais ce n’est pas pour autant qu’on doit se décourager ni mettre fin a ses jours. Il ne faut surtout pas dire que ça n’arrive qu’aux autres. C’est une étape qu’on doit passer et on doit aussi tirer des enseignements.

    1. Céline dit

      Vous savez Mohand, la dépression est une réelle maladie. Cela vient du cerveau, c’est biologique, chimique, c’est caché et insidieux mais cela reste une grave maladie qui se doit d’être traité. C’est une maladie mentale. On ne la voit peut- être pas mais elle est, elle existe ! Elle existe au même titre qu’une douleur physique. Si tu te fais mal ou te blesse ou si tu as une maladie, on te soigne pour cela. Alors, hé bien, c’est pareil pour la dépression.
      Vous dites que la vie est faite de hauts et de bas sauf que là, la dépression c’est plus grave que ça, plus qu’une simple tristesse.
      La personne ne parvient pas à vivre avec. Parfois il y a énormément de situations graves de la vie qui sont la conséquence de la dépression et qui mènent au suicide. Tout cela pour dire que c’est grave et qu’on doit prendre cela au sérieux ! Et éduquer les gens à propos de cela. La preuve vous juger avant même de comprendre cette maladie.

      1. Céline dit

        Excusez- moi, je corrige mes fautes.*Elle est la, elle existe…*
        * Vous jugez…*

  3. Anonyme dit

    Non, la dépression est pire que ce que vous en dites. D’abord vous perdez tout goût à tout ! Puis vous qui étiez maniaque vous négligez votre maison. Et puis se laver devient une véritable torture.j’adore etre propre mais déteste me laver. Alors je ne me lave pas. Mais quelque fois, je le fais dans le lavabo, mon torse et après deodorant. Je deteste ” sentir”, je ne me supporte plus. Et avec les cheveux sales je ne peux ni ne veux sortir. Maintenant, je suis carrément agoraphobe et très casanière. Je sors pour faire des courses. point. Et vous vous isolez si on ne vous a pas déjà laissée tomber. Vous vous sentez une vraie merde malgré toutes les études que vous avez faites ( bac +10, doctorat). Et oui, un rien vous met en rage. Mais le pire est lorsque vos enfants ne vous appellent plus. Vous zappent. Vous surfez sur Fb ou vous n’avez rien à y faire, mais vous pouvez écrire à des gens qui finissent par vous insulter parce que les vérités que vous dites les dérangent. Et puis les trous de mémoire ! Enormissimes ! Suis-je en train de m’acheminer vers un Alzheimer ? Tant mieux putain ! Tant mieux ! Ou bien un bon cancer foudroyant, ou une crise cardiaque puisque côté coeur ce n’est pas ça, de toutes les manières. Un coeur brisé et abîmé par une hyperthyroidie. Et les maladie autoimmunes, au moins 5, dont deux graves. J’ai épuisé 8 psys et le dernier était un psychothérapeute qui n’a pas trouvé de quoi je souffrais. Mais, je ne pense pas qu’il le pouvait. Il m’a prise dans ses cours et j’étais devenue sa meilleure élève. Comment pouvait-il savoir, lui qui s’arrête aux apparences que cette femme ” brillante, belle, intelligente” – 154 de QI- pouvait, lorsqu’elle rentrait chez elle, seule, devenir une loque ? Etc etc etc… Il y a encore plein de choses, mais c’est trop compliqué. Et je suis si vite épuisée, moi qui faisais du sport de compétition ! C’est juste l’enfer. Alors Oui, on a envie d’en finir quand la vie n’a plus aucun sens. Je cherche et pense avoir enfin trouvé le moyen, propre et impeccable. Je voulais absolument un revolver. Pas possible d’en avoir un, on n’est pas aux States. Le revolver, pour moi c’était la colère. Mais je n’ai pas la possibilité d’exprimer cette colère. Mais j’ai trouvé. Actuellement je fais des achats compulsifs et je vole dans les magasins. Je fais tellement bcbg que personne ne me soupçonne. Mais la, ça craint. J’ai cessé. Je me prépare pour le dernier sprint, en souhaitant ni trop souffrir ni surtout me rater comme les deux premières fous. Je ne vous dis pas à plus. Ma vie peut s’arrêter d’un jour à l’autre, lorsque je me sentirai prête. Et ça peut se passer en un clin d’oeil. Je sais, je l’ai déjà fais. Bye….

    1. Anguiley dit

      Madame j’espère que vous allez mieux parce que votre commentaire surtout la fin m’a beaucoup inquiété moi même qui me sent pas bien du tout en ce moment .
      Je vous envoie beaucoup de force 💪🏽.

    2. Anonyme dit

      Toute ces choses sont vraie je suis moi aussi dépressif. Je ne m en sort pas. J ai demander de l aide…. Rien à faire un jour tout va et le lendemain tout s écroulé……. Moi aussi je n ai pas le courage de mettre fin à mes jours j aimerai pourtant ne plus jamais me réveiller

      1. Anonyme dit

        Depuis toujours aussi loin que je me rappelle comme personne j’ai toujours voulu en finir avec ma vie,je n’ai jamais aimé vivre,je ne trouve rien de bien dans se monde ,parfois je cherche à comprendre pourquoi les être humains sont ci compliqué et cruel,je suis envie depuis 50 année déjà,chaque fois que je me rappelle de ma famille d’abord c’est l’enfer à commencer part ma mère c’est l’horreur,comment elle a été aussi cruel avec ses 9 enfants,je n’aime pas vivre,je ne peux l’expliquer le jour que je trouverais le courage d’aller la où je veux aller je le sentirais dans mon âme et dans mon cœur……….

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